Ce qu’il faut savoir avant de s’expatrier en Thaïlande

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Plages paradisiaques, coût de la vie abordable, climat tropical, la Thaïlande attire toujours autant de nombreux Occidentaux. Pour la retraite, pour trouver du travail, ou simplement pour l’amour du pays, l’expatriation au pays du sourire nécessite néanmoins une préparation et quelques précautions. Pour vivre à l’étranger, il faut s’adapter à une nouvelle culture et respecter les conditions administratives.

S’informer est donc le premier pas vers une vie nouvelle et réussie ! Il est impossible de s’intégrer à la vie thaïlandaise sans respecter ses coutumes et coutumes. Le respect est également le mot d’ordre des habitants. Pour être sûr de ne pas manquer de respect une fois installé en Thaïlande, il est essentiel de comprendre cette culture particulière. Le pays du sourire n’est pas seulement des plages et des cocotiers.

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Pays bouddhiste

La Thaïlande est un pays bouddhiste. La grande majorité de la population est croyante et pratique la religion. Ce sont également les codes bouddhistes qui régissent la vie quotidienne des Thaïlandais pour lesquels le respect est extrêmement important. En témoignent les nombreux monuments et temples bouddhistes construits dans tout le pays. Le temple est au centre de la vie des Thaïlandais qui confient aux moines l’éducation des enfants. Les habitants sont cependant très ouverts à d’autres religions puisque musulmans, chrétiens et d’autres minorités vivent très bien dans le pays avec le plus grand respect.

Et c’est aussi par respect que les Thaïlandais ne se fâcheront jamais. Quelle que soit la situation, perdre son calme et se bouleverser est considéré comme un aveu de faiblesse. Les habitants déstabilisent le calme et contrôlent leurs émotions à la perfection. Malgré le trafic indécent à Bangkok, aucun automobiliste ni motard ne klaxonnent ! Par respect, on demande aux expatriés et aux touristes la même chose que de se fâcher au milieu de la rue est désespéré.

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Culture Thaïlandaise

Pour se saluer les uns les autres, les Thaïlandais utilisent « wai ». Ce geste est réalisé en se collant les mains tout en se penchant vers l’avant par un signe de respect. Toucher la tête d’une personne est un autre interdit : cette partie du corps est sacrée aux yeux des habitants .

Toujours dans l’idée de respecter leur voisin, les Thaïlandais évitent de parler trop fort dans les lieux publics pour ne pas déranger les voisins et porter des masques lorsqu’ils sont malades pour éviter toute contamination.

En tant qu’expatrié, il est important de connaître ces rituels et interdictions. Par exemple, insulter ou caricaturer le roi de Thaïlande peut valoir la peine d’être expulsé ou emprisonnée. La drogue est également un point à prendre en compte en Thaïlande. Il est interdit de le consommer mais aussi de l’emporter avec soi, où que vous soyez.

Il faut donc être très vigilant au quotidien. En cas de besoin, les Thaïlandais n’hésitent pas à aider les touristes et expatriés en difficulté pour le plus grand bonheur des voyageurs.

La question de la langue est extrêmement importante, et plus encore pour les simples touristes. Alors que ce dernier peuvent se débrouiller en anglais pour se faire comprendre, à long terme, Pour les expatriés, l’apprentissage de la langue nationale est un vrai plus.

Thaï est la langue officielle du pays. Aussi appelée « siamois », cette langue nationale est parlée par une soixantaine de millions de personnes. Cependant, chaque région de Thaïlande possède son propre dialecte, ce qui le rend un peu plus difficile à apprendre. Dans le nord-est, les habitants utilisent Thai Isan, tandis que dans le sud du pays, c’est Pak Tai. Mais malgré ces différents dialectes, il est tout à fait possible d’apprendre les bases de la langue afin de communiquer plus facilement avec tous les habitants et de s’intégrer plus rapidement. Un effort qui sera apprécié par les Thaïlandaises. Entourée par la Birmanie, la Malaisie, le Cambodge ou le Laos, la Thaïlande offre un cadre géographique parfait emplacement pour découvrir l’ensemble de cette région asiatique. Le . Les expatriés peuvent ainsi profiter de cet avantage pour commercer avec les pays voisins ou élargir leur clientèle.

Le climat du pays

En matière de climat, c’est l’un des principaux attraits de la destination. De novembre à mars, les résidents profitent de températures plutôt élevées. Il est facile d’atteindre 40 °C, mais les températures moyennes avoisinent les 28 °C selon la région. Un vrai plaisir pour les expatriés en manque de chaleur ! Les nuits sont également très chaudes. Le soleil est constamment présent.

Au contraire, de mai à octobre, le pays subit de fortes pluies. En conséquence, la Thaïlande bénéficie d’une verdure et d’espaces naturels omniprésents dans lesquels les habitants peuvent pratiquer des treks et des randonnées pour se ressourcer. Cette nature préservée est un véritable cadeau pour le tourisme mais aussi pour jouissez d’une qualité de vie exceptionnelle. La situation privilégiée entre le golfe de Thaïlande et la mer d’Andaman fait de la Thaïlande un lieu idéal pour les activités aquatiques. Snorkeling, plongée sous-marine, paddle, il est impossible de s’ennuyer, que ce soit pour des vacances ou pour y vivre au quotidien. Des destinations telles que l’île de Koh Samui, la belle ville culturelle de Chiang Mai ou la station balnéaire de Pattaya finiront par séduire les nouveaux expatriés.

Coût de la vie

L’ancien royaume du Siam est donc un endroit agréable où il fait bon vivre au quotidien. La gastronomie thaïlandaise , entre street-food et bons restaurants, développe de nombreux plats à base de riz et de crevettes mais aussi des spécialités plus atypiques comme l’alcool de scorpion.

Le coût de la vie est relativement bas et même avec un petit salaire ou une petite pension de retraite, il est assez facile de s’en sortir en Thaïlande. Toutefois, ce sera nécessaire pour éviter les stations balnéaires surpeuplées où le prix de l’immobilier est un peu plus élevé. Il est tout à fait possible d’aller vivre avec vos enfants en Thaïlande. Il faudra alors bien préparer votre progéniture au changement de culture et de rythme de vie. La scolarisation en Thaïlande n’est pas un test trop important pour les enfants puisqu’elle est très similaire au système français.

Système éducatif thaïlandais

Il est possible d’inscrire vos enfants à partir de 3 ans. Viennent ensuite le primaire, le collège et le lycée, correspondant aux mêmes groupes d’âge qu’en France. Par conséquent, les enfants d’expatriés ne risquent pas d’être perdus. D’autre part, l’enseignement est très différent et devra se faire en thaï. Les enfants apprennent également l’anglais à l’école primaire . Une occasion pour les petits français de s’intégrer en douceur dans leur nouvelle école.

Choisir d’inscrire ses enfants dans une école thaïlandaise est une excellente idée pour faciliter l’intégration. Les enfants apprennent ensuite à s’exprimer dans la langue locale et pourront se faire des amis. Ils sont également de très bons élèves lorsqu’il s’agit d’apprendre une nouvelle langue. En effet, les plus petits apprennent des langues étrangères comme des éponges, en quelques semaines seulement. Rien n’empêche les enfants de s’inscrire au CNED pour qu’ils puissent également bénéficier de l’enseignement à distance en français.

Toutefois, des écoles françaises sont également présentes dans la plupart des grandes villes. Ces derniers permettent aux enfants expatriés de suivre le programme comme s’ils étaient en France. De la maternelle à la dernière année, l’enseignement est dispensé en français et vous permet de bénéficier du niveau d’éducation nationale et de suivre une scolarité jusqu’au baccalauréat tout en vivant à l’étranger. Il y a notamment le Lycée français de Bangkok, l’école de langue BKK de Phuket ou l’école francophone de Pattaya. Le marché du travail n’est pas l’eldorado tant convoité par de nombreux expatriés.

Même si les Français jouissent d’une bonne réputation, la réglementation du pays désavantage parfois les étrangers. Mais avec une bonne formation et un objectif professionnel établi, il est possible d’atteindre votre objectif. Trouver un emploi avant de partir est une sécurité, mais pas une obligation. Il est tout à fait possible de demander un visa de non-migrant pour s’installer dans le pays et ensuite chercher du travail une fois sur place. Le visa de non-migrant est également valable pour les retraités ou les personnes souhaitant étudier ou simplement vivre dans le pays.

Trouver un emploi en Thaïlande

Pour trouver un emploi une fois sur place, le moyen le plus efficace est de contacter l’assistance de la Chambre de commerce franco-thaïlandaise. Cette organisation aide les expatriés français dans la recherche d’un emploi grâce à des ateliers organisés régulièrement. Non seulement ces ateliers optimisent vos chances de trouver du travail, mais ils vous permettent également de créer un réseau en rencontrant d’autres Français dans la même situation.

N’hésitez donc pas à côtoyer des groupes d’expatriés qui se forment dans toute la Thaïlande. Ils se rencontrent pour sortir, découvrir le pays, parler des difficultés de la vie sur place, etc. Ils sont tout aussi susceptibles de faire du réseautage et de trouver du travail. La Thaïlande veille à protéger et à favoriser les habitants plutôt que les expatriés. Ainsi, les entreprises n’ont le droit de demander que dix permis de travail. Pour chaque permis de travail étranger, l’entreprise doit travailler avec quatre thaïlandais.

Certains métiers sont également interdit aux expatriés. C’est particulièrement le cas pour les professions telles que guide touristique, coiffeur, menuisier ou même médecin. Au total, 39 emplois sont interdits aux expatriés. D’autres emplois peuvent être difficiles d’accès en raison de la barrière de la langue, tels que les professions de communication ou d’administration.

Toutefois, les Français sont particulièrement appréciés dans le domaine de l’ingénierie. Plus le niveau de scolarité est élevé, plus les chances de trouver un emploi et de se démarquer de la compétition sont grandes. Les étudiants qui quittent les écoles d’ingénieurs françaises sont donc très recherchés. Que ce soit dans le domaine de l’industrie, de la haute technologie ou de l’aéronautique, les employeurs ouvriront leurs portes à ce type de profil. Il en va de même pour professionnels de l’hôtellerie et de la joaillerie, deux secteurs pour lesquels les Français sont particulièrement compétents et appréciés.

En attendant de trouver l’emploi parfait, ou de profiter de toutes les régions du pays du sourire, il est possible de faire de petits boulots, notamment dans le secteur du tourisme . Mais attention à ne pas empiéter sur les catégories de postes interdits aux étrangers. Par exemple, il est possible de devenir moniteur de plongée, commis de cuisine ou même serveur.

Il est également possible de pratiquer des professions indépendantes en tant que professeur d’anglais, traducteur, graphiste, éditeur Web, idéal pour les nomades numériques. Tout comme pour devenir un employé, devenir entrepreneur est un chemin plein d’embûches, mais pas impossible. Alors que la Thaïlande autorise la création d’une entreprise, les étrangers ne peuvent toutefois pas être plus de 49 % des actionnaires de l’entreprise. Il est donc essentiel de bien s’entourer afin de trouver des actionnaires de confiance .

D’autre part, il faudra alors respecter la règle d’un travailleur étranger pour quatre professionnels thaïlandais. Ces règles doivent être respectées afin d’éviter de lourdes amendes, l’expulsion du pays ou même la prison. Impossible de partir à l’étranger sans le précieux sésame : le visa. Mais pour travailler sur place, un simple visa ne suffit pas. Il est également nécessaire d’obtenir un permis de travail. Ce n’est qu’avec ces deux papiers que les étrangers peuvent être en règle.

Obtention du visa

La première chose à faire est donc d’obtenir un visa. Un Français peut se rendre en Thaïlande sans visa mais ne pourra pas rester plus d’un mois . Et il est désormais de plus en plus compliqué de se rendre dans les pays voisins pour prolonger le séjour sans visa.

Cela peut donc être une solution pour mettre le pied en Thaïlande, mais il faudra bientôt trouver un visa conforme au but du séjour.

Il est ensuite nécessaire de faire une demande de visa non-immigrant .

Les visas non-immigrants peuvent être délivrés pour travailler, prendre leur retraite, étudier, etc. à l’ambassade de Thaïlande à Paris , ou une fois sur place.

Différents visas conviennent aux expatriés qui travaillent. En particulier, le visa B sera parfait pour les voyages d’affaires d’une durée maximale de trois mois. Le visa B-A est utilisé par les entreprises qui demandent elles-mêmes leurs futurs employés étrangers. Ce type de visa est délivré pour un an. Le visa IB est destiné aux investisseurs et aux créateurs d’entreprises. Il est soumis à des conditions strictes, toujours dans le but de protéger l’emploi des Thaïlandais. Un dernier visa est réservé aux enseignants. Pour l’obtenir, il est nécessaire de présenter un certificat d’emploi et de présenter un casier judiciaire vierge. Un dernier visa a été créé en 2018 : Smart Visa. Ce dernier est valable quatre ans et permet aux investisseurs et aux cadres supérieurs de rester sur le territoire sans avoir de contrat de travail. Il permet également le regroupement familial.

Ce n’est qu’une fois le visa délivré que les voyageurs peuvent demander un permis de travail. La demande doit être faite auprès du Département du travail thaïlandais de la région de l’entreprise hôte. Un cahier de travail est délivré par les autorités et doit être signé par la personne concernée. Sera également tamponné sur le passeport pour prouver votre situation par des cas de contrôle.

Le permis de travail est valable aussi longtemps que la durée indiquée par le visa . Toutefois, ce dernier est encore plus important que le permis de travail. Il est nécessaire de renouveler la licence en cas de changement d’entreprise.

Une fois le permis en poche, une demande de carte d’identité fiscale devra être faite. Ce dernier délivre ensuite un numéro d’identification fiscale (TIN) afin d’être en règle avec l’administration thaïlandaise.

Toutefois, il sera nécessaire de faire rapport aux autorités tous les trois mois .

Face à l’augmentation du nombre d’expatriés en Thaïlande, les autorités sont de plus en plus exigeantes. En particulier, le royaume demande de transférer 1800€ chaque mois à un Compte bancaire thaïlandais pour s’assurer que les étrangers ont les moyens de subvenir à leurs besoins. le coût de la vie en Thaïlande est l’un des principaux arguments pour les expatriés.

Se loger en Thaïlande

Beaucoup plus économiques qu’en France, les expatriés peuvent profiter d’une vie confortable au pays du sourire. Bien que certaines villes balnéaires puissent s’avérer plus chères que la moyenne, les loyers, le transport et la nourriture restent relativement faibles dans tout le pays. L’expatriation en Thaïlande, pour plusieurs mois, voire plusieurs années, nécessite de trouver un logement à long terme. Un logement confortable et financièrement accessible pour ne pas dépenser tout votre budget en loyer. Il faut donc commencer par éviter les grandes stations comme Hua Hin dont les loyers sont parmi les plus élevés du marché. En arrivant en Thaïlande, il est possible de commencer par louer une chambre pour la journée. Mais attention, dans Thaïlande, les hôtels sont les seuls à pouvoir louer à la journée. Il est donc nécessaire de prêter attention aux propositions sur les plateformes Airbnb.

Il est assez facile de trouver un logement à long terme dans le pays. De nombreux expatriés choisissent la solution de copropriété. La copropriété est une grande résidence proposant des appartements avec services hôteliers. Il n’est pas rare d’y trouver de grandes piscines. De plus, ces établissements sont souvent situés à proximité d’un centre commercial afin d’accéder facilement à tous les services (loisirs, nourriture, etc.).

La copropriété est une solution très simple et efficace. Il suffit de contacter le gestionnaire de la propriété qui peut attribuer un appartement pendant la journée. Une photocopie du passeport et un dépôt en espèces peuvent suffire pour intégrer l’établissement. Déjà meublés, les appartements peuvent donc être loués directement. Il faut compter en moyenne 100€ par mois pour les 10 m2 .

Il est également possible de louer des appartements classiques. La majorité d’entre eux sont loués par des agences. Certaines agences parlent anglais afin de faciliter les choses pour les étrangers qui ne parlent pas thaï. Les loyers d’appartements vont de 150€ par mois à plus de 1000€ par mois en bord de mer dans les villes les plus huppées.

Depuis 2013, la Thaïlande a également facilité l’achat d’un logement pour les étrangers. Toutefois, vous devez avoir le capital nécessaire pour acheter sans avoir à faire de prêt bancaire. Une maison de 130 m2 coûte un peu moins de 250 000 euros près de la mer. Mais attention aux risques de tsunami. Il est conseillé de rester à plus de 2 km des plages. Sur terre, les maisons sont plus abordables. Et attention, une terrasse est considérée comme un espace de vie en Thaïlande. Il est donc conseillé de bien réfléchir avant d’acheter un bien immobilier. Toutefois, il sera toujours possible de louer le bien en cas de retour en France.

Système de transport en Thaïlande

Voitures, tuk-tuks, scooters, la circulation thaïlandaise est assez déstabilisante. Malgré l’afflux de tous les types de véhicules à moteur, aucun klaxon ne retentit. Les Thaïlandais restent calmes quelle que soit l’épreuve. Mais pour les Occidentaux, il est difficile de s’habituer au manque d’organisation du trafic. Les voitures tentent de se frayer un chemin parmi les tuk-tuks, tandis que les scooters montent les trottoirs pour éviter les embouteillages. C’est difficile d’être un piéton ! Surtout à Bangkok.

Pour bouger, il est donc impossible de s’échapper de la trottinette. Très économique, il est possible d’en louer un pour seulement 6€ par jour, soit environ 100€ par mois. Ce moyen de transport vous permet d’être libre de vos mouvements et de pouvoir vous déplacer facilement dans la rue ou à la campagne. En règle générale, la police thaïlandaise tolère de ne pas avoir de permis de moto. Sinon, l’amende de 15€ permet aux conducteurs de conduire quelques jours de plus sans licence. Cependant, il ne faut pas oublier le casque obligatoire et le fait que la conduite se fait à gauche  !

Il est également possible d’utiliser des véhicules comme Uber ou Grab pour se déplacer dans la ville et les environs ou utiliser des taxis collectifs locaux : songthaews . Ces mini-bus entassaient souvent une douzaine de passagers sur des bancs à l’arrière du véhicule. Ce type de transport est très économique pour se déplacer sur de petites distances.

Pour voyager à travers le pays, le plus économique est le bus ou l’avion lorsqu’il y a des aéroports. Le trajet dure environ 10 heures en bus et 3 heures en avion. Cependant, voyager en bus vous permet de profiter du paysage splendide sur la route. Une vue qui peut également être admirée en train. En revanche, les lignes de train sont beaucoup moins développées que les autres transports. Il faut compter 890 THB pour un trajet Bangkok/Chiang Mai d’environ 12 heures. Pas de TGV en Thaïlande. Vous doivent se contenter des 4 lignes de train plutôt lentes.

L’alimentation en Thaïlande

L’alimentation en Thaïlande n’est pas le plus gros budget pour un expatrié. Les prix sont nettement inférieurs à ceux de la France et les achats sont relativement peu coûteux. Les aliments locaux comme le riz, les œufs, les fruits et les légumes sont plutôt économiques. L’achat d’une douzaine d’œufs coûte en moyenne 1,60€. En revanche, il faudra payer un peu plus cher pour les produits importés tels que le fromage ou le vin .

Manger à l’extérieur est également une bonne affaire puisque les repas de rue coûtent environ 2€ ou 3€. Manger dans un restaurant assez basique coûte entre 3€ et 10€ le repas tandis qu’un restaurant un peu plus chic coûtera facilement entre 15€ et 20€. Des tarifs qui restent assez abordables par rapport aux prix en France. La Thaïlande est un pays où il est facile d’accès Internet et toutes sortes de communications. La 4G est en cours de développement dans toutes les grandes villes du pays. Le plus pratique est alors d’acheter une carte SIM prépayée pour moins de 10€ pendant un mois. Il est alors possible d’acheter régulièrement des recharges entre 2€ et 15€.

Internet n’est pas le seul tarif quotidien en Thaïlande. La location d’appartements nécessite également la prise en charge de l’électricité et de l’eau. Pour avoir accès à l’eau potable, il faut compter entre 2€ et 10€ par mois. Côté électricité, comptez en moyenne 12€ par mois. Par souvent en utilisant la climatisation, la facture peut aller jusqu’à 30€ par mois.

Système de santé en Thaïlande

Aller vivre à l’étranger est une étape à prendre en compte. Et l’un des aspects à prendre en compte est celui de la santé. Avant de partir en voyage, il est impératif de faire le point sur vos vaccins .

Bien qu’aucun vaccin ne soit obligatoire pour vivre en Thaïlande, il est préférable de s’assurer que les vaccins universels tels que le DTCP et l’hépatite B sont à jour. Le rappel du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite est également une bonne idée. Enfin, une vaccination contre l’hépatite A et contre la fièvre typhoïde n’est pas trop importante. Tout comme le vaccin contre la rage en cas de morsure d’un animal errant.

Un rendez-vous chez le médecin quelques mois avant le départ vous permet de faire un bilan de santé général pour partir en toute sérénité.

En Thaïlande, l’essentiel est de prêter attention aux moustiques et à l’eau non potable . En effet, l’ensemble du pays n’est pas encore équipé en eau potable. Il est conseillé d’acheter des bouteilles d’eau par précaution pour éviter les empoisonnements.

La pollution est également un facteur à prendre en compte pour les personnes ayant des difficultés respiratoires. Les grandes villes comme Bangkok ne sont pas idéales pour les asthmatiques ou quoi que ce soit d’autre.

Les expatriés doivent également être prudents quant à leur sécurité. Bien que la Thaïlande soit un pays plutôt sûr, le site Internet France Diplomatie déconseille formellement la frontière avec la Malaisie et celle avec la Birmanie. Soyez également prudent dans la ville de Bangkok contre les vols ou les agressions.

Enfin, afin de couvrir les éventuels frais de santé sur place, il est conseillé de souscrire une assurance maladie expatriée . Rapatriement d’urgence, hospitalisation, tout doit être pris en compte pour éviter les désagréments surprend et vivez votre expatriation dans les meilleures conditions.

Comment partir en vacances en Thaïlande actuellement ?

La Thaïlande est un pays magnifique dans lequel vous pouvez retrouver des paysages grandioses et hors du commun. Cependant, il est conseillé de bien programmer et de choisir son hôtel au préalable, comme cela vous n’aurez pas de problème sur place. De plus, avant de partir en Thaïlande, vous devez vous munir de certains papiers comme le Visa ou encore le Thailand Pass. Le visa est obligatoire pour les séjours de plus de 30 jours pour les Français. Si ce n’est pas le cas, vous n’êtes pas obligé d’en avoir un. Le visa coûte environ 30 euros pour un séjour de 60 jours. 

En ce qui concerne le Thaïlande Pass, vous êtes obligé d’en posséder un. Le voyageur doit se rendre sur le site officiel afin d’obtenir ce pass. Il suffira ensuite de donner toutes les informations nécessaires pour l’obtenir. Ce pass est obligatoire en cette période car il permet de savoir le statut vaccinal du voyageur. C’est un pass électronique, simple à avoir. Quand vous l’aurez obtenu, ce pass sera sous la forme d’un QR code, qu’il faudra présenter à l’aéroport ou encore dans certains hôtels. Le Pass Thaïlande est gratuit.